

Nous voilà donc en route pour l’île du Sud. Il existe deux compagnies qui font le ferry entre Wellington et Picton. On a choisi bluebridge parce que… fallait bien en choisir une ! Profitant de notre venue à Wellington nous regardons un peu ce qui se passe dans la capitale. Le nez en l’air, prenant la température de cette sympathique ville au bord de la mer, nous nous promenons. On y a trouvé pas mal de Street Art.


C’est une ville aux rues droites, à la cartographie plutôt carrée, les artères se coupent en perpendiculaires. Des fois un vieux monument se dresse, c’est une ville assez agréable. Le principal intérêt y est le musée Te Papa. Malheureusement on n’y est pas allé car pas assez de temps, ce musée qui retrace l’Histoire de la Nouvelle Zélande semble pourtant passionnant. Peut être au retour !

De bon matin on a pris notre ferry, avec quelques heures de retard. On a laissé derrière nous Wellington et ses immeubles pour affronter le fameux détroit de Cook, l’un des plus dangereux au monde. Son nom vient du navigateur britannique James Cook, qui fut l’un des explorateurs de la Nouvelle Zélande.

En partant de l’île du Nord on a été salué par les dauphins faisant de petits sauts autour du bateau. Ce qui nous a encouragé à chercher les baleines mais on n’en a pas trouvé… En arrivant face à l’île du Sud on a d’abord vu flotter un sommet au dessus des nuages avant de faire face à la côte. Le ferry s’engage à travers un dédale de montagnes dans ce qui ressemble à des fiords, appelé ici des Sounds. C’est à couper le souffle. De temps à autre une maison solitaire apparait dans les hauteurs, à travers les fougères, qui laisse rêveur.



Nos premiers pas sur l’île du Sud nous ont emmené vers le Mont Stokes, perdu au milieu des sounds. Pour faire cette belle rando on s’est d’abord trouvé un sympathique endroit pour passer la nuit avant d’aller gravir le sommet.



Dans la descente, on a pris rendez-vous avec un pote français canyoneur de son état qui partait faire un tour le lendemain près de St Arnaud dans un canyon et nous invitait à le rejoindre là-bas.